A compter de ce 24 juillet 2025, l’humanité vit « à crédit ». Que cela signifie-t-il ?
Il s’agit du « Jour du dépassement », le jour de l’année où l’humanité a d’ores et déjà consommé l’ensemble des ressources que la planète peut régénérer en un an.
Mais alors comment faire pour moins consommer de ressources disponibles ?L’ADEME avait chiffré la réduction à 320kg chaque année, est-ce conséquent ? Je vous partage mon chemin, si cela peut inspirer, relier, soutenir, donner du sens :

2012 : je me lance dans le compost de ma résidence (soit 1,5 tonne de déchets par an en moins à déplacer par notre gardien, son dos nous remercie !!!)
2015 : je contribue à l’émergence d’un jardin partagé en ville (soit 300 mètres carrés d’îlot de fraicheur et de bonheur partagé à cueillir, grappiller et glaner)
2017 : je choisis le vélo plutôt que la voiture pour me déplacer dans un rayon de 5km (dans une ville de 80 000 habitants où la vitesse moyenne des véhicules est de 12km/h, trop facile, pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ?!)
2018 : j’arrête l’avion et le ski (deuil de me prendre pour Dieu au-dessus des nuages et des alpages)
2019 : je télétravaille un jour par semaine (ou comment faire bon usage de mon temps, de mon énergie et de mes ressources)
2020 : je télétravaille à 100% (2 000 km de moins en voiture) et je signe mon premier contrat d’achat de légumineuses via une AMAP (du quinoa, des pois chiches et des haricots azuki qui poussent à quelques dizaines de km de chez moi, incroyable mais vrai!)
2021 : j’arrête de consommer des produits ultra transformés (pâtes à tarte toutes prêtes, yaourts, pâtes à tartiner, tartinades…) et j’apprends à les confectionner moi-même, oui c’est possible !!!
2022 : je change d’activité pour donner plus de sens (zéro transport quotidien, zéro visio-conférence multi-quotidiennes, zéro stress, zéro nuit blanche, zéro dissonnance)
2023 : j’arrête totalement la viande (1 hectare de terre permet de nourrir 30 végétariens ou 1 seul carnivore, j’ai choisi la version végé)
2024 : j’apprends à réparer mon vélo et je partage mes apprentissages dans un atelier d’auto-réparation de vélo (ou comment vivre l’abondance locale)
2025 : je rencontre les habitants de ma ville pour leur parler de notre projet de liste participative et oser vivre son rêve plutôt que rêver sa vi(ll)e…

Et vous, que pensez-vous de tout cela ?

Gaëlle