La densité d’une population sur un territoire (rapport entre le nombre d’habitants et la surface du territoire) est un indicateur clé d’analyse des besoins (transports, services publics, commerces, …) des habitants. Plus la population est concentrée et nombreuse, plus la commune est considérée comme dense.
Le Chesnay Rocquencourt a une superficie administrative de 7km2 pour 31000 habitants*, soit une densité officielle de 4425 hab./km2.
Mais ces chiffres sont trompeurs car ils intègrent les superficies partielles des forêts de Fausses Reposes et de Marly (1km2) et la totalité de l’arboretum de Versailles-Chèvreloup (2km2). Ces superficies sont fort heureusement non constructibles et la commune n’a aucun droit ni sur la gestion ni sur l’administration, ni sur l’usage de ces surfaces. Les forêts et l’arboretum pourraient très bien être rattachées administrativement à d’autres communes alentour.
Dès lors, en toute rigueur, il conviendrait de rapporter notre population aux 4 km2 réellement gérés par la ville et notre densité réelle approcherait les 8000 hab./km2.
Un chiffre qui fait entrer Le Chesnay-Rocquencourt dans le Top 60 des 35000 communes françaises*, à égalité avec bon nombre de villes de la petite couronne d’Ile de France !
Ce résultat pose la question de l’augmentation de cette densité, en construisant toujours plus, quitte à subventionner (cf. conseil municipal de décembre) les projets immobiliers.
Cette densité urbaine, facteur clé du « bien vivre ensemble » et de la réussite de la gestion communale touche un niveau jamais atteint au Chesnay-Rocquencourt qu’il faut aujourd’hui contenir.
Par ailleurs, les logements nouveaux posent la question des équipements urbains et raccordements nécessaires, sujets sur lequel j’aurai l’opportunité d’écrire prochainement.
*Source Wikipedia
Rédigé et proposé par Philippe Bouysset